Rifaat al-Assad

Rifaat Ali al-Assad
رفعت علي الأسد
Illustration.
Rifaat al-Assad, dans les années 1980.
Fonctions
Vice-président de la République arabe syrienne

(13 ans, 10 mois et 28 jours)
Avec Abdel Halim Khaddam
Zouhaïr Macharqa (en)
Président Hafez el-Assad
Successeur Farouk el-Chareh
Général de division des Brigades de Défense

(13 ans)
Avec Adnan Makhlouf
Successeur Maher al-Assad
Lieutenant dans l'Armée syrienne

(13 ans)
Biographie
Nom de naissance Rifaat Ali Suleyman Al-Assad
Date de naissance
Lieu de naissance Qardaha, Lattaquié, (Syrie mandataire)
Nationalité Syrien
Parti politique Parti Baas (1951-1998)
Alliance démocratique arabe unie[1] (depuis 1998)
Fratrie Hafez al-Assad
Jamil al-Assad
Enfants Siwar al Assad
Ribal al-Assad
Diplômé de Université de Damas
Soviet Academy of Sciences (PhD)
Religion Islam chiite, branche alaouite

Rifaat al-Assad
Vice-présidents de la République arabe syrienne

Rifaat al-Assad (en arabe : رفعت الأسد), né le , est un homme d'État syrien, vice-président de Syrie de 1984 à 1998.

Lieutenant dans l'armée syrienne, il est promu au rang de Général de division des Brigades de Défense en 1971 par son frère aîné et ancien président de Syrie, Hafez el-Assad. Les Brigades de Défense sont impliquées dans les massacres de la prison de Palmyre en 1980 et de Hama en 1982, crimes de guerre que Rifaat al-Assad est accusé d'avoir dirigés.

Après une tentative de coup d'État, Rifaat al-Assad quitte l'armée et s'exile de Syrie en 1984. La même année, il est élu vice-président de Syrie, fonction qu'il exerça 13 ans depuis l'étranger. Il s'installe d'abord en Suisse puis en France où il sera décoré de la Légion d'honneur par François Mitterrand en 1986.

En 1998, à la suite de nombreux conflits politiques l'opposant à son frère Hafez, ce dernier le destitue de son titre de vice-président coupant ainsi définitivement court à tout espoir de succession.

En 2011, Rifaat al-Assad fait l'objet d'accusations de blanchiment en bande organisée et détournement de fonds publics syriens de la part des ONG Sherpa et Transparency International[2]. En 2013, l'ONG Suisse TRIAL International dépose également plainte pour crimes de guerre[3]. En , la justice française le condamne à quatre ans de prison ferme et confisque ses biens.

En octobre 2021, il se soustrait à la justice et retourne en Syrie. En septembre 2022, à la suite de sa condamnation définitive validée par la cour de cassation, ses avocats saisissent la cour européenne des droits de l'homme[4]. Déçu par ce verdict, Rifaat al-Assad rend sa légion d'honneur à la France[5].

En 2022, la justice suisse lance un avis de recherche à son encontre, qu'elle rend public l'année suivante, pour les crimes commis en 1982 à Hama.

  1. « UNDA »
  2. « Biens mal acquis – Syrie », sur Sherpa.fr
  3. « AFFAIRE RIFAAT AL-ASSAD », sur TRIAL International.fr
  4. « "Rifaat al-Assad définitivement condamné en France pour des "biens mal acquis"". », sur lepoint.fr, (consulté le )
  5. « "Rifaat al-Assad rend sa légion d'honneur à la France". », sur lefigaro.fr, (consulté le )

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